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Après un montée incessante vers le sommet du volcan de la Soufrière et quelques minutes de repos, nous sommes immédiatement repartis pour rejoindre le groupe qui avait déjà amorcé la descente.
Le brouillard est toujours présent et le vent est toujours aussi intense. Nous avons d'ailleurs revêtu un survêtement pour nous protéger de ces intempéries.
La prudence est de mise car le sentier est très glissant et parsemé de roches qui roulent sous nos pieds.
En perdant de l'altitude, le temps redevient plus clément et la vision périphérique bien meilleure.
Le sentier parsemé de roches fait maintenant place à un sentier de terre, donc beaucoup plus facile à parcourir. Cependant, le sol s'avère toujours glissant à certains endroits.
Le seul point à noter est qu'il y a beaucoup de marches à descendre, ce qui pourrait être contre-indiqué à des personnes qui ont des problèmes aux genoux.
J'ai toujours aimé marché dans la forêt, mais celle-ci possède une végétation luxuriante, rendant évidemment le décor plus exotique.
Nous avons fait un petit arrêt pour observer un colibri qui virevoltait autour de nous. Mon conjoint a tenté de l'amadouer avec un petit morceau de banane, mais peine perdue, il préférait garder une certaine distance.
Nous sommes finalement revenus à notre point de départ. Les autres membres du groupe étaient en place et buvaient un rhum punch que leur avait donné le guide.
Nous ne nous sommes pas fait prier pour en boire un nous aussi. Le rhum était excellent et avait un haut taux d'alcool.
Il faut que je vous dise que nous en avons bu plusieurs autres lors de notre retour en autocar. Suffisamment pour qu'une gardienne à l'entrée du terminal de croisières s'en aperçoive et dise à mon conjoint d'un petit air taquin: "Bad boy" (mauvais garçon).
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